Psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychopathe... Quelle différence ??

Il y a quelques temps, on m'a posé une question très pertinente : 

Comment être sûr que le psy que l’on va rencontrer est compétent ? Vous êtes vous déjà posé la question ?

C’est un pas qui reste encore trop souvent difficile à franchir malheureusement, les préjugés ont la vie dure ! Alors si l'on a le sentiment d'avoir fait cet effort pour rien, ou pire que l’on se trouve face à quelqu’un qui nous fait plus de mal que de bien (c'est rare mais cela peut arriver comme dans toutes les professions), il y a de quoi être refroidi !

Je répondrai à cette question dans un prochain article, mais pour juger des compétences de notre psy-truc, eh bien il faut commencer par choisir le bon « truc ». C’est-à-dire comprendre ce qui se trame derrière ces termes insolemment ressemblant…

Psycho-quoi ?

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute, psycho-praticien, psychopathe, psycho-rigide…. Ces 2 derniers je vous les déconseille !

Etes vous au clair avec ces titres ?

Il me paraît déjà fondamental que chacun puisse faire la différence entre ces métiers.

Si vous avez mal au pied, irez-vous voir un gyneco ? (D'accord, cela implique de ne pas prendre l'expression "Prendre son pied" au... pied de la lettre.) (Parenthèse bis : Oui, malgré notre sérieux en consultations, les psy ont de l'humour ! Douteux ou pas, c'est une autre question...)

La réponse vous semble évidente ? Eh bien cela devrait être pareil dans les métiers de la psychologie, parce que nous ne sommes pas qu’un corps. Et si le mental flanche... globalement le reste risque de suivre !

Je suis persuadée que notre société se porterait bien mieux si aller voir son "psy" devenait aussi « banal » que d’aller voir un médecin.

Différentes espèces de psy-truc...

Le but des personnes qui portent ces titres est le même : prendre en charge la souffrance psychique. 

Le psychiatre :

Il est avant tout médecin. Il a fait son internat et s’est spécialisé dans les pathologies mentales. Il a donc le droit de prescrire des traitements médicamenteux.

Il va plus souvent prendre en charge des personnes ayant des pathologies un peu lourdes où les approches non médicamenteuses, comme la psychothérapie, ne suffisent pas. Les dépressions sévères, les psychoses comme la paranoïa, les troubles bipolaires, etc.

Cela dit, aujourd’hui ils ont, pour beaucoup (pas tous), relégué la psychothérapie au second plan, même pour des problématiques plus… quotidiennes. Ce qui m’amène à travailler en collaboration avec eux lorsque cela s'avère nécessaire.

Le psychothérapeute :

C’est un statut intéressant parce qu’il est enfin réglementé, et ce depuis 2010 seulement. Avant cela, n’importe qui pouvait décider du jour au lendemain de poser une plaque en se prétendant psychothérapeute.

Désormais il faut à minima un master en psychologie ou un diplôme de médecine et suivre une formation théorique et pratique en psychopathologie dans un établissement agréé par le ministère de la santé.

Les psychiatres et les psychologues sont psychothérapeutes par essence, eux, donc ils sont autorisés à utiliser le titre sans formation supplémentaire, ce qui est mon cas.

Les psychopraticiens…

Ce sont ceux qui avaient posé leur plaque devant leur porte, et qui ont dû trouver un nouveau nom depuis 2010…

Attention, cela ne veut pas dire qu’ils sont dénués de compétences, bien évidemment ! Cependant la prudence s’impose. Il est important de bien se renseigner sur la formation de la personne, ainsi que sur la pratique qu'elle propose. Toutes les informations se trouvent généralement assez facilement sur internet.

Le psychanalyste :

Malheureusement il s’agit d’une profession encore non réglementée également. Cela dit, dans les faits il est censé avoir lui-même fait une psychanalyse et doit effectuer une formation dans des écoles spécialisées, pour espérer être reconnu et avoir une légitimité.

En revanche la psychanalyse, juste en tant que courant théorique, est souvent utilisée comme base dans les thérapies par la parole que font les psychiatres et psychologues. Car malgré tout ce qu’on peut lui reprocher dans les médias (par des personnes qui ne sont pas toujours bien informées sur le sujet malheureusement), elle reste l’un des fondements majeurs de la psychologie.

Et je ne vais pas dire que l’on fini par le meilleur, autrement je ne passerai plus les portes, mais en tout cas mon préféré ! Mon métier :

le psychologue.

Le titre est obtenu grâce à un diplôme d’état, obtenu après la validation à minima d’un master 2 en psychologie, soit 5 ans d’études universitaires purement dédiées à la psychologie, avec obligatoirement un mémoire, un stage pratique, et l’inscription au répertoire ADELI de l’agence régionale de santé.

Il y a 4 types de psychologues (que je ne détaillerai pas dans cet article parce que ce serait trop long) dont les psychologues cliniciens.

En bref à propos de ces derniers, ce sont ceux à qui vous pensez spontanément si l'on vous dit psychologue, ceux que vous avez peut-être déjà consulté, ceux que vous voyez dans les films… (Sauf qu’en général c’est du grand n’importe quoi ! Ne croyez jamais que les psy sont comme ce que vous voyez dans les films, svp. Non on ne travaille pas comme ces clichés. Enfin pour la plupart…)
La clinique cela veut dire à la base « être au chevet du patient ». Donc apporter du soin à un individu en cherchant à comprendre son fonctionnement unique.  

Je tacherai de vous en dire plus dans un article dédié. 

Si vous souhaitez en savoir plus dès à présent trouvez plus de détails ici.

N'hésitez pas à contacter votre psychologue clinicienne, Marine Arets, exerçant à Cagnes sur Mer et Vence, par téléphone au 04.81.68.39.65 ou en prenant rdv sur Doctolib.